Afin de contrer les incidents d’espionnage ou autres tentatives peu amicales qui se multiplient petit à petit dans l’Espace, la France a initié un système spatial pour protéger ses satellites de communication et d’observation stratégiques.

Le nom du programme ? Yoda, acronyme de « Yeux en orbite pour un démonstrateur agile », qui constitue en même temps un clin d’œil au célèbre maître Jedi de Star Wars.
SPACEBEL est fière d’être à bord de cette initiative pionnière en Europe.

Porté par le CNES, pour le compte de l'armée française - la DGA (Direction générale de l’armement) et développé avec la société Hemeria (Toulouse), le projet repose sur deux démonstrateurs d’un poids de dix à vingt kilos. Le lancement de ces petits satellites « guetteurs » sur orbite géostationnaire (située à ± 36.000 km de la Terre) est prévu à l’horizon 2025. Leur rôle : pendant 5 à 10 ans, tester les technologies de rapprochement d’un satellite, dimensionner les charges utiles d’opérations de proximité et permettre aux opérateurs au sol d’acquérir un savoir-faire en termes de manœuvres d’un tel engin dans l’espace.

Si les résultats de Yoda s’avèrent tout à fait convaincants, la France compte se doter d’un véritable satellite patrouilleur d’une centaine de kilos, qui serait opérationnel à partir de 2030.

Dans le cadre de cette mission, SPACEBEL a engrangé plusieurs contrats importants en matière de simulation, d’une part, avec Hemeria et, d’autre part, avec le CNES.
Un beau défi pour nos équipes !